FUIS-JE?
L'endoctrinement par la communauté juive
J'en reviens sur l'époque de ma vie ou j'étais enfant d'une famille juive. Nos parents nous ont inscrits ma sœur et moi à l'école privée juive de notre ville dès la maternelle et je l'ai quitté à l'âge de onze ans pour faire ma sixième primaire dans une "école communale pour garçons" où j'ai eu l'impression de découvrir "la vraie vie".

L'école juive n'était en effet pas une vraie école, ni au sens architectural, ni, s'il faut référer à un "programme scolaire", au sens éducatif, ni encore à l'image de ce que le cinéma ou les médias pouvaient renvoyer d'un cadre scolaire généralement à tendance disciplinaire.
C'était mixte, on tutoyait nos instituteur/trices, tout était fait pour que l'enceinte de l'école signifie "la sécurité" et "le bien-être" dans un monde extérieur dangereux, brutal et nocif dont il faut se protéger.

Comme ceci réfère à des souvenirs lointains remontant de 35 à 45 ans dans le passé, certains détails me sont impossible à me rappeler, d'autres prennent sans-doute toute la place et ce vécu ayant marqué un jeune enfant, la mémoire peut avoir gardé certaines altérations de la réalité.


An niveau purement scolaire:

Un cours d'hébreux remplaçait celui de néerlandais (si bien que je n'avais aucune conscience de l'importance du flamand en Belgique). La grammaire et le vocabulaire de l'hébreu contemporain étaient appris simultanément au français pour aborder l'écriture en début de primaire.

Un cours de religion nous contait l'ancien testament et complétait le cours de langue avec l'apprentissage de l'hébreu talmudique par les prières et lectures de la torah. "Dieu" nous était présenté, dès la maternelle, comme un géant dans le ciel qui voit tout, qui sait tout et qui puni sans pitié pour toute faute commise. Notre rabbin jouait plus de l'impressionnabilité du super-héros que d'un message éventuel à y trouver.
Aussi loin que remonte ma mémoire, j'ai toujours douté de cette version.

La géographie et l'histoire tenaient en parts +/- égales "Belgique", "Israël" et "Reste du monde". Des événements d'actualité au Proche-Orient pouvaient soudain monopoliser le contenu de nos cours et on parlait du désert du Golan, de la force de frappe, des figures politiques importantes du conflit.

Les ateliers de bricolage et de dessin préparaient ou illustraient généralement les fêtes juives qui rythmaient l'année.

Les cours de français, calcul, sciences, sport pouvaient eux être donnés par des goyms et se passaient de référer à la religion ou au sionisme.

Le sujet "hébreu" trouvait donc un écho dans de nombreux cours. On était franchement pris dans un bourrage de crâne. La shoah y tenait une place centrale, il était rare qu'un jour se passe sans qu'on en entende parler.


Au niveau pratique:

Notre école s'est déplacée alors que j'entrais en seconde primaire, vers un "centre culturel". Des pièces aux étages avaient été emménagées en "classes" et notre cour de récré consistait en une salle de spectacle (podium et backstage inclus) et une minuscule cour pavée.
Ce lieu était temporaire mais a duré au moins les quatre années avant que je ne quitte cette école.
Deux barbouzes poirotaient devant l'entrée, du matin au soir et toute sortie scolaire se faisait sous escorte armée.

Des camionnettes de ramassage se divisaient la superficie à parcourir pour amener au matin et ramener au soir tous les écolier/es parce que: "un car est une cible trop facile". Suite aux tensions guerrières entre Israël et ses pays voisins vers 1972 jusqu'à "la guerre de kippour", un service de taxis s'est mis en place (car une camionnette est "une cible trop facile") qui faisait une mini-tournée pour se remplir jusqu'à l'école. Nous avions la voiture "13" conduite par un moustachu et la "radio" l'appelait "Thérèse". Une trentaine (?) de taxis sillonnaient donc spécialement la ville ... Je ne me souviens pas que nous ayons à nouveau circulés en camionnette, par-contre on a eu le taxi "25" plus tard. (Par la suite, un taxi est peut-être devenu "une cible trop facile" et je ne sais pas trop comment ça a pu dégénérer)

Je me remémore mes 8 ou 9 ans, lors d'une de nos glorieuses sorties scolaires vers le "monument aux martyres juifs" très judicieusement installé en plein quartier essentiellement arabe.
Une sorte de cirque en énormes plaques rectangles de pierres enchevêtrées, gravées de millions de noms (?) Nous sommes invités à pleurer, ce n'est pas la première fois mais c'est la première fois qu'on me prend à parti pour me dire: "Eh bien! tu ne pleures pas?!". Nous étions coachés à pleurer: "Pousse, cherche, pense à tous ces morts, ces femmes, ces enfants, regarde les autres pleurer, allé, un peu de cœur!" Cependant, je n'entendais de ma jeune conscience que "Aie aie aie! mais y sont givrés, qu'est-ce qu'il vient me dicter mes sentiments ce dinosaure!? pour qui ça se prend???"

Soit on plonge, soit on apprend à faire semblant mais on a pas le choix car on est tenaillé. Si on fini ses primaires à l'école juive, on SAIT pleurer sur commande.


Une des idée prédominante qui était enseignée depuis le plus jeune âge tenait dans l'incompatibilité entre "juifs" et "goyms" (non-juifs).
Ainsi il est dit aux bébés, aux petit/es:

*
- Rassure-toi, tu es né du bon côté, tu es juif/juive
- Les goyms sont jaloux des juifs qui sont "le peuple élu de dieu"
- Ne fais jamais confiance aux goyms
- Même s'ils ont l'air sympa, c'est une de leurs ruses.
- Ils essayent de faire tomber ta garde et là, chtac! c'est le couteau dans - le dos!
- On ne peut compter vraiment qu'entre juifs
- Tôt ou tard ils/elles te traiteront de "sale juif"


Ça ne m'a jamais généré qu'une envie: celle de prouver le contraire! Et ça marche! des goyms peuvent être formidables! Ouf! Ils m'auraient presque fait peur ces cons! Mais qu'en serait-il advenu si je n'avais pas quitté ce milieu à 11 ans pour me retrouver un an plus tard loin de ces juiveries à pouvoir goûter aux joies du "monde libre", à pouvoir rencontrer en toute ouverture des goyms?! J'imagine que la classe terminale des primaires marque un gros coup propagandiste (que j'ai pour ma part esquivé de justesse) et qui mène à l'école secondaire privée juive, aux mouvements-de-jeunesse, laissant toujours miroiter la migration vers la "terre promise" pour augmenter de sa chair fraîche le rang des colon/nes kibboutzims et kiboutzottes.

Bref, un tel endoctrinement de base ouvre, pour ceux/celles qui ont gobé le morceau, sur une vie figée entre "communauté juive" et "façade aux goyms". Un cercle dont il ne sera pas évident de sortir.
Je remercie mon père d'avoir fait ce choix pour ma sœur et moi, qu'il ait compris vers ses quarante ans l'arnaque de cet endoctrinement (?), l'incroyable limitation faite à notre environnement à défaut émigrer en terre volée d'Israël! Ceux et celles qui, depuis l'enfance, restent inscrits dans la communauté juive et qui défendent le sionisme ont un cerveau lavé au javel et en sont arrivés à croire les mensonges énoncés plus haut*

Tout s'orchestre actuellement pour que la parano faite à l'antisémitisme trouve une justification à travers le sionisme, plus précisément par les retombées qu'entraînent ses méfaits et violations des droits humains. Cette victimisation du juif, inculquée depuis l'enfance, trouve ainsi un écho dans la réalité, peu importe que ce soit en tant qu'oppresseur' qui soutient le bloc sioniste!
CETTE CAPTURE D'ÉCRAN DU "JOURNAL LE SOIR EN LIGNE" EST POUR LE MOINS SIGNIFICATIVE:
L'amalgame entre "judaïsme" et "sionisme" est à son paroxysme! Malgré les rappels incessants de la part des anti-sionistes et plus généralement de la part des opposants à la politique répressive israélienne, comme quoi aucune fprme de racisme ne s'insinue à travers leurs propos ou leur combat, la presse continue son sapage d'information en faisant preuve d'une mauvaise foi constante, parfois ponctuée de signes ostentatoires de tromperie!

Ici on a titré à l'opposé (dans le cadre de cet amalgame) de ce qu'indique la photo illustrative! Dans un désir de justifier la peur qui règne dans les communautés juives, nécessitant ainsi une protection qui n'hésite pas à passer à l'attaque. Il est évident au premier abord qu'il y a "sourde-oreille", que peu importent les arguments, aussi valeureux et justifiés qui s'opposent au "courant dominant", les choix sont déjà fait. On assied par-là de façon insidieuse cette mauvaise-foi sur son trône, on la met sur le podium et on l'applaudit.

Cet article du 23 jullet 2014 signé Marc Metdepennignen n'a pas été ouvert aux commentaires.
http://www.lesoir.be/606547/article/actualite/regions/liege/
2014-07-23/saint-nicolas-chiens-autorises-juifs-interdits