quinton

René Quinton (1866-1925) est un savant naturaliste et physiologiste français autodidacte! Alors qu'il pensait se lancer en littérature, il a de façon intuitive entamé des recherches qui ont, après la poursuite d'études en biologie, abouties à un remède inespéré pour faire face aux épidémies de gastro-antérite et de choléra qui frappaient surtout les enfants à la fin du XIXème siècle, grâce à son traitement marin qui consistait en l'injection de son plasma: de l'eau de mer (2/5) diluée dans de l'eau de source (3/5).

Cette solution est d'une salinité similaire au sang humain et recrée le milieu le plus propice à la vie puisque c'est par là qu'il lui a été possible d'apparaître, depuis "l'océan" primitif de la planète mais aussi depuis le liquide amniotique où chacun/e d'entre nous s'est créé/e. Vu l'ampleur des résultats lorsqu'il s'agissait de s'attaquer aux maladies courantes, Quinton a été propulsé au sommet de la reconnaissance: son traitement s'appliquait dans les hôpitaux parisiens et des "dispensaires marins" ouvraient un peu partout en France. Devant ce triomphe, René Quintron s'est replongé dans une de ses passions reléguées: l'aéronautique. Étant ami de Jules Étienne Marey (médecin et l'un des inventeurs du cinéma), il étudiait grâce à la photographie les mouvements de vol des oiseaux, jusqu'à s'engager durant 4 ans dans l'artillerie en 1914. Le recul de ces maladies et l'impact médiatique de la vaccination qui l'avait précédé de quelques décennies ont vite fait de reléguer le plasma Quinton aux oubliettes bien que intégré en médecine selon les praticien/nes (l'hydrotomie percutanée). Plus tard, l'injection s'est vue proscrite, jusqu'à l'appellation "plasma" qui est à présent interdite. L'industrie pharmaceutique a petit-à-petit évacué ce traitement à son profit.

Si Quinton a eu le flash à l'âge de 29 ans devant une vipère pétrifiée par le froid et qui retrouvait sa vitalité en se réchauffant, c'est plus tard qu'il fit sur un (son?) chien l'expérience entrée à jamais dans l'histoire, celle que d'autres tentent de faire oublier. Le chien était mourant (?) et puisqu'il entamait depuis un temps les recherches sur son plasma, il décida de remplacer le sang du toutou par de l'eau de mer. Il semble que le résultat fût au-dessus de toute attente et qu'après quelques jours, le chien ayant recommencé à s'alimenter, la guérison est devenue fulgurante. Les examens médicaux et biologiques qui entouraient l'expérience prouvaient à la grande stupéfaction du monde scientifique que ce chien avait tourné à la flotte avant de compléter ce mélange de base, parfaitement viable, par ses propres globules et plaquettes! Le chien aurait encore vécu 5 années en parfaite santé avec même "une énergie augmentée", jusqu'à mourir accidentellement, sans révéler si sa longévité naturelle serait exceptionnelle (?) D'autres animaux ont étés traités de la sorte avec un énorme succès et bien vite, vu l'urgence, les hommes, les femmes et surtout les enfants ont bénéficié de ses soins...

Les travaux qu'il a mené l'ont poussé vers la philosophie puisqu'ils complètent ceux de Darwin et propulsent aux origines de la vie. J'y trouve un écho à l'image que je me faisais il y a longtemps déjà: Le fœtus humain passe par toutes les étapes biologiques et/ou symboliques de l'évolution des espèces qui ont mené à lui, depuis le règne végétal jusqu'à la sortie du monde marin. Ensuite, il passe les premières années de sa vie à dépasser différents stades comportementaux qu'on peut symboliquement associer à des comportements "animaux". Pour Quinton, l'état primal est le moment où les éléments sont les plus favorables à la vie: l'environnement qui a permis aux unicellulaires de se complexifier est celui qui convient au mieux à notre organisme, régis par des cellules auxquelles ce même milieu est idéal, pour se régénérer..

En tant que biologiste, il a dégagé de nouvelles lois: Les lois de constance marine, de constance thermique, osmotique et finalement la "loi de constance générale":
« En face des variations de tout ordre que peuvent subir, au cours des âges, ses différents habitats, la vie animale, apparue à l’état de cellule dans des conditions physiques et chimiques déterminées, tend à maintenir, pour son haut fonctionnement cellulaire, à travers la série zoologique, ces conditions des origines. » Il écrit en 1904 "L’Eau de mer, milieu organique" qui reste une référence en médecines alternatives (?) et depuis, de nombreux ouvrages traitent de son travail.

L'eau de mer utilisée pour confectionner ce plasma n'est pas celle qu'on trouve en allant chercher des moules sur le brise lame avec sa pelle et son seau, elle doit être pure et rien ne doit l'altérer. Extraite à un minimum de 200 mètres de profondeur, elle ne peut être en contact ni avec de l'air, ni avec du métal, les variations de sa température doivent être gérée très prudemment. Actuellement, on avale ses doses de Plasm... de "Quintron" et les injections seraient 'interdites', ce qui semble légalement contestable (?)